Ces œuvres sont issues de son travail des cinq dernières années. «Ce sont les œuvres contemporaines que je fais en ce moment, a commenté l’artiste en entrevue. Je pense que ce que je fais au présent, c’est plus intéressant, je l’espère du moins. Il y a quelques œuvres plus anciennes parmi les meilleures que j’ai faites. Je suis assez satisfaite de l’exposition», affirme-t-elle.

Artiste multidisciplinaire reconnue internationalement à la fois comme danseuse, chorégraphe, artiste de performance et en arts visuels, Françoise Sullivan fait partie des figures marquantes de l’histoire de l’art du Québec et du Canada. Avant-gardiste, elle a été l’un des membres fondateurs des Automatistes auprès de Borduas et de Riopelle.

L’influence de l'urbanité

L’artiste Chantal Lagacé, qui habite à Sherbrooke, s’est pour sa part servi d’objets identifiés à l’urbanité pour élaborer ses œuvres-installations de l’exposition ayant pour thème «Commencer au ras du sol». «S’il y avait un mot pour décrire mon exposition, ce serait le mot : ville, a t-elle souligné. Tout part de la ville. Je travaille sur l’idée de comment au fil de temps, nous marquons notre environnement. Comment à travers les choses que l’on voit le système urbain peut devenir un autoportrait.»

L'artiste en arts visuels Chantal Lagacé.

Pour la troisième exposition «À l’épreuve du visible : l’artiste et sa trace», la conservatrice Patricia Aubé a fait une sélection parmi la collection d’œuvres du MACBSP dans le but de proposer une réflexion sur la façon dont l’artiste inscrit sa présence sur une œuvre d’art.

La conservatrice du MACBSP, Patricia Aubé. 

Ces trois expositions sont présentées jusqu’au 5 février 2017.