2000 bouteilles du nouvel alcool ont été embouteillées. 150 hectolitres d’Omerto sont produits au total à Baie-St-Paul.

Le nouvel arrivé dans la famille Omerto

Un an après avoir commencé à exporter à l’international l’Omerto sec et moelleux, notamment en Asie, le propriétaire Pascal Miche se tourne vers les Massachusetts, le Maine et le Vermont dès l’automne. La prudence dans l’expansion est toujours de mise. L’ajout d’un nouveau bâtiment est évoqué, mais devrait se faire d’ici deux ans. Au passage, Pascal Miche critique vertement la SAQ.

L'embouteillage allait bon train lundi matin.

« On a eu de belles commandes au début et d’autres viennent. Il faut voir la vitesse de vente et les 2e et 3e commandes avant de réinvestir. L’agrandissement que l’on veut faire sera principalement pour l’exportation, étant donné que nous ne travaillons pas avec la SAQ. Je les appelle d’ailleurs la Société des Arnaqueurs du Québec. Il vous prenne 135% de marge de profit », lance-t-il.

8 employés à temps plein et 8 à temps partiel travaillent au Domaine de la Vallée du Bras.

Quant au 4e alcool produit sur les terrains de Baie-St-Paul, le nouveau nectar sert d’apéritif ou d’accompagnement s’il est servi bien froid ou comme un vin classique. Pascal Michel souligne que d’avoir une gamme de 4 produits n’est pas risqué pour lui.

« Chaque clientèle a son produit. On va chercher une autre clientèle qui aime le goût boisé, plus reposé. On a des arômes de pétales de rose ou de cerises qui rappelle le sherry. La priorité demeure le Québec pour les marchés », mentionne-t-il.

Les barriques dans lesquelles vieillissent l'Omerto.

Les fromages avec du caractère, les fruits de mer et le chocolat s’accordent bien avec l’Omerto moelleux vieilli en fût de châtaignier et cerisier.