Dossier des quais : pas une patate chaude, mais pas de commentaire

M. Pilote a répondu à la récente sortie de son collègue des Éboulements, Emmanuel Deschênes, notant que celui-ci ne dictera pas l’actualité.

M. Deschênes ne s’est jamais positionné sur le sujet, mais a noté que le nouveau préfet avait promis d’être en mesure de livrer la marchandise, et qu’il voulait maintenant « tester ses contacts ».

« On se doit de travailler en fonction des données probantes et de l’efficacité des fonds », a-t-il noté. À savoir s’il n’y avait pas des orientations ou constats possibles sans avoir besoin d’études, le maire et préfet affirme seulement que celles-ci « servent à valider des choses ».

Il y a près de quatre ans, alors qu’il était nouvellement élu comme maire, Michaël Pilote s’était toutefois prononcé, et ce malgré l’absence d’études. Dans un article publié sur Le Charlevoisien, en février 2022, il avait noté qu’« on ne laissera pas faire n’importe quoi sur le territoire de la Ville de Baie-Saint-Paul » et que « l’acceptabilité sociale serait un enjeu majeur », nommant également le désaccord de contribuables de Cap-aux-Corbeaux ainsi que des enjeux de paysage et d’environnement.

Maintenant qu’il combine les fonctions de maire et de préfet de la MRC de Charlevoix, Michaël Pilote répond que le dossier n’est « aucunement » une patate chaude. Les élus devront simplement s’entendre sur des données concrètes, plutôt que des « choix émotifs », croit-il.

Préfet depuis moins de deux semaines, il assure pour l’instant qu’il poussera le dossier, tel que promis.

« On a eu des discussions et on va en avoir d’autres », dit-il, évoquant des rencontres avec la députée Kariane Bourassa et d’éventuelles discussions avec le ministre de l’Environnement, Bernard Drainville.