Enquête du coroner : l’OBV Charlevoix-Montmorency souhaite de meilleurs outils pour une plus grande prévisibilité
Date : 14 mai. (18H01)
Accompagné du chargé de projet Guillaume Racine, l’OBV a établi la complexité du territoire couvert par la rivière du Gouffre, un bassin versant d’une superficie de 1000 km carrés. Établissant également qu’il s’agissait d’une « tempête parfaite », à l’instar de l’hydrogéomorphologue Philippe Bourdon, M. Landry estime qu’un effort certain devra être déployé afin d’acquérir les connaissances de ce territoire, entre autres par l’acquisition de meilleurs outils pour mieux prévoir de futures inondations.
Ces outils, dont la nature et les montants n’ont pas été précisés, offriront une meilleure prévisibilité pour les municipalités touchées par la rivière du Gouffre. Celle-ci permettra de déployer des mesures d’urgence à des endroits précis, voire même d’amorcer des évacuations de résidences avant même l’arrivée d’une catastrophe. Selon Jean Landry, la technologie le permet actuellement :
Pour compléter ses recommandations, l’OBV Charlevoix-Montmorency penche pour la création d’une structure de concertation régionale afin de diriger la gestion d’inondation de l’amont vers l’aval. « L’enjeu des inondations, c’est l’exemple parfait qu’il n’y a pas juste une entité qui est capable de développer les solutions, les plans d’action, et de les mettre en œuvre » :
Il compare d’ailleurs une inondation à un camion qui descend une côte sans frein. « On est capable de voir que le camion s’en vient, mais on n’est pas capable de voir l’impact de la collision. », a expliqué Jean Landry. En bref, avec un modèle tel qu’imaginé par l’OBV, les deux pompiers volontaires de Saint-Urbain auraient été en mesure de voir des heures à l’avance la catastrophe arrivée, leur permettant d’agir plus rapidement alors que le champ pouvait encore être traversé. Dans un monde idéal, les citoyens évacueraient par eux-mêmes vu les informations recueillies par ce nouveau système.
« Avec les changements climatiques, il va falloir qu’il y ait des investissements massifs en matière de sécurité. […] Ça va prendre des budgets. », clame M. Landry.
Plus de détails suivront.