Enquête du coroner : une tempête parfaite au 1er mai 2023
Date : 30 avr. (16H59)C’est ce qu’a expliqué Philippe Bourdon, un consultant en géographie sous contrat avec la Ville de Baie-Saint-Paul, qui a travaillé à l’entretien des stations météos et hydrométriques de la ville.
M. Bourdon a notamment expliqué à travers un rapport qu’en raison de la quantité de pluies tombée dans les jours précédant les inondations, soit de 30 et 60 mm, la capacité de rétention du sol était saturée. On parle effectivement d’une crue subite dans ce cas-ci :
Concernant le nouveau cadre des zones inondables que le gouvernement du Québec devrait dévoiler prochainement, M. Bourdon indique qu’il faut bien faire la part des choses entre les zones à risque élevé et celles qui semblent plus prévisibles.
« Y’a peut-être certains endroits où idéalement il ne faudrait pas y être parce que le risque est beaucoup trop élevé dans ces endroits-là, pi y’a d’autres endroits peut-être en zone inondable où ça peut l’être parce qu’on arrive à créer certaines structures ou à peut-être immuniser certaines maisons parce que le risque est modéré, le risque est mesurable. »
Ce second blitz des audiences publiques de la coroner Andrée Kronström a redonné la parole à l’enquêteur Maxime Nolet de la Sûreté du Québec, qui a présenté des photos et ses observations à la suite de la découverte de l’Argo.
Le propriétaire de Les Tout Terrains Argo PG, Patrick Gauthier, une entreprise avec qui Régis Lavoie avait fait affaire, a aussi répondu aux questions du bureau du coroner. En réitérant qu’il est possible d’aller en eau très calme avec le véhicule amphibie, il a confirmé qu’il « ne faut vraiment pas là où il y a du courant ». « S’il n’y a pas de courant, on peut le traverser, il n’y a pas de problème, mais dès qu’il y a du courant il faut rester sur le bord de la rive. », a-t-il ajouté.
Les audiences publique reprendront le lundi 13 mai prochain, avant de mettre la table au volet recommandation de l’enquête.