Le Mouvement Action-Chômage de Charlevoix réclame une réforme de l’assurance-emploi
Date : 21 sep. (12H48)
Julie Brassard, la directrice générale du MACC, est en route pour Gatineau, où elle doit rejoindre les membres du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC). Depuis une semaine, ils marchent entre Montréal et Ottawa pour protester contre l’absence de réforme de l’assurance-emploi. Les mesures temporaires mises en place pendant la pandémie par le gouvernement fédéral expirent le 24 septembre. Après cette date, il faudra avoir cumulé 700 heures de travail pour bénéficier de 14 semaines de chômage, contre 420 pendant la crise sanitaire.
Sans réforme, les travailleurs saisonniers risquent de revivre le trou noir – cette période sans salaire entre la fin des prestations et le retour au travail – comme l’explique Julie Brassard.
Autre problème dénoncé par le MACC : la révision de l’assurance chômage-maladie, initialement prévue en août, a été retardée. L’organisme souhaiterait que les prestations de maladie de l’assurance-emploi soient délivrées pendant 26 semaines maximum, et non 15 comme c’est le cas actuellement.
Julie Brassard pointe aussi du doigt les délais administratifs « inhumains » auxquels doivent faire face les prestataires ces derniers mois.
Une conférence de presse est prévue jeudi 22 septembre à 11h avec le CNC et les représentants sociaux et syndicaux. Ils espèrent pouvoir rencontrer le Premier Ministre Justin Trudeau pour lui expliquer la situation.
Photo : Conseil national des chômeurs et chômeuses – courtoisie