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L’Unité 26 Cap-à-l’Aigle compte remplacer les moteurs de bateau pour de meilleures interventions

Écrit par Emma Jaquet Date : 15 avr. (12H13)
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L’Unité 26 Cap-à-l’Aigle de la Garde côtière auxiliaire canadienne compte remplacer deux moteurs qui font défaut pour le bateau de recherche et de sauvetage 1276.

La démarche permettra à l’unité d’avoir un navire fiable et sécuritaire alors que les moteurs dataient de 2013. « Nous avons pris la décision de les remplacer afin de remplir nos missions, de réaliser nos formations et nos entraînements sans aucune crainte », indique l’organisation.

Le remplacement de ces moteurs réduira le temps d’intervention de l’équipage et leur permettra aussi d’intervenir sur un plus large périmètre, jusqu’à L’Isle-aux-Coudres et Baie-Saint-Paul, explique Claude Bergeron, nouveau commandant de l’Unité 26 et membre depuis 21 ans.

L’Unité 26 lance aussi sa campagne de financement pour éponger la facture avec l’objectif d’amasser 55 000 $. Déjà une somme de 36 000 $ a été récoltée avec l’aide de la MRC de Charlevoix-Est, Desjardins, La Malbaie, la SOGIT, MD Logistique et Adrénaline Sport. Pour le montant restant, l’Unité 26 compte solliciter des entreprises de la région et les citoyens. « On a vraiment espoir, une quasi-certitude cette année qu’on va réussir », estime François Désy, trésorier. Il donne en exemple la campagne de financement de l’an dernier qui a permis d’amasser plus que le montant souhaité. « Je crois qu’on va pouvoir laisser respirer nos généreux donateurs », espère M. Désy.

Le maire de La Malbaie, Michel Couturier a lancé un appel aux autres municipalités côtières de Charlevoix qui bénéficient aussi des services de l’unité de la Garde côtière. « Ça pourrait résorber une partie du 19 000 $ », a laissé entendre l’élu.

L’équipe, qui compte 16 membres, se prépare à l’été qui s’en vient alors que Charlevoix risque d’être une destination prisée. « Ce qui est important pour nous, c’est de créer des équipes de garde jour et nuit pour être capable de faire les missions et une rotation de nos membres », explique Claude Bergeron qui souligne aussi le travail des membres qui sont tous bénévoles.

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