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Parc de la Côte-de-Charlevoix : une soixantaine de résidents à la présentation publique, 2028-2029 pour la création du parc

Écrit par Louis-André Jalbert Date : 10 juil. (21H31)
À la une Baie-Sainte-Catherine Saint-Siméon
C’est mercredi soir que la première séance d’information reliée au projet du parc de la Côte-de-Charlevoix a eu lieu à Saint-Siméon, devant une foule d’au moins une soixantaine de résidents de Saint-Siméon et de Baie-Sainte-Catherine.

Jean-François Beaulieu et Geneviève Brunet, à la direction des parcs nationaux au ministère de l’Environnement (MELCCFP), ont mené la présentation, accompagnés de Daniel Groleau de la Sépaq, qui agit à titre de consultant dans ce projet.

D’entrée de jeu, le maire de Saint-Siméon, Sylvain Tremblay, a expliqué l’importance de cette rencontre pour assurer une « transparence dans le processus » de l’initiative.

Une courte présentation a permis d’expliquer les premières étapes qui ont mené le ministère à identifier le terrain ciblé comme « territoire d’intérêt » en 1996, en passant par l’abandon de la première mouture du projet en 2015, jusqu’à la présentation de cette séance d’information.

« Vous connaissez plus le territoire que nous, a lancé Jean-François Beaulieu pour amorcer la discussion. Vous avez une occasion, ce soir, de vous prononcer. Avec votre apport, je suis convaincu qu’il va y avoir des modifications au fil du projet.

M. Beaulieu a assuré qu’on en est pas encore à l’ébauche du projet, qui aura pour mission première « la conservation et protection du territoire », tout en y proposant des activités récréatives, telles que la randonnée, le camping ou la raquette. Alors que la chasse, le trappage et l’utilisation de véhicules hors route n’y seront pas permis, il est dans les plans de développer la dimension hivernale du parc pour attirer un tourisme 4 saisons.

La superficie du parc de la Côte-de-Charlevoix sera de 63 km2, séparée en trois sections distinctes et non connectées : le secteur côtier (35 km2), le secteur des Palissades (28 km2), la Pointe-aux-Alouettes (0,34 km2). L’observation d’oiseau, comme le pygargue ou du faucon pèlerin, et des mammifères marins feront partie des attractions naturelles sur place.

Il a d’ailleurs été annoncé que le plus grand défi sera d’offrir un accès au secteur côtier. « C’est un défi. Il y a vraiment des enjeux majeurs de topographie et la manière de s’y rendre, a renchéri M. Beaulieu. Ce n’est pas évident, mais ce n’est pas impossible. »

Les intervenants se sont voulus rassurants en ce qui concerne les résidents du secteur de Baie-des-Rochers et quant à l’achalandage du chemin de la Mer. « On ne veut pas que le parc circule sur le chemin de la Mer. », a clarifié plus d’une fois Jean-François Beaulieu. Comme le secteur est de juridiction municipale, l’accès au quai demeura le même.

Le MELCCFP estime que le projet de parc national fonctionnerait avec les ambitions de développement touristique durable et de création d’emplois de la municipalité. Si tout se passe comme voulu, un plan de zonage, ainsi qu’un concept d’aménagement du territoire et une évaluation des coûts seront faits d’ici 2026, avant de faire place aux audiences publiques du BAPE en 2026-2027. Des ajustements seront ensuite apportés afin que le conseil des ministres puisse prendre une décision d’ici 2028. Idéalement, le parc de la Côte-de-Charlevoix serait créé en 2028-2029.

Si vous avez des questions, vous pouvez écrire directement à Jean-François Beaulieu au jean-francois.beaulieu@environnement.gouv.qc.ca ou à Geneviève Brunet au genevieve.brunet@environnement.gouv.qc.ca.