Plan de contingence en obstétrique à l’Hôpital de La Malbaie du 31 juillet au 5 août
Date : 31 juil. (14H13)La situation est expliquée « en raison de la situation de la main-d’œuvre en inhalothérapie », indique-t-on par courriel.
« […] les patientes susceptibles de se retrouver en travail durant cette période ont été informées de la situation. Comme prévu au plan de contingence, toute patiente qui se présente à l’urgence ou à l’unité des naissances pour une situation obstétricale est évaluée par le personnel infirmier et le médecin de garde en obstétrique. La patiente peut alors être orientée vers un gynéco-obstétricien du CHU. Le transfert ambulancier et l’accompagnement sont alors organisés conjointement par le personnel infirmier de l’unité des naissances ou l’urgence ainsi que le médecin de garde en obstétrique vers un des blocs obstétricaux du CHU de Québec », ajoute-t-on.
Si le travail d’une patiente est trop avancé, l’accouchement serait effectué à l’Hôpital de La Malbaie par le personnel infirmier et médical en obstétrique, et la patiente serait transférée par la suite. Au cours de la même période, les activités chirurgicales déjà prévues au bloc opératoire auront lieu comme à l’habitude.
Le CIUSSS de la Capitale-Nationale assure que des efforts sont déployés pour éviter toute rupture de services.
Des rencontres ont eu lieu la semaine dernière. Des pistes de solutions à moyen terme sont évaluées. « Parmi celles-ci, on pense notamment à la redistribution de certaines activités cliniques au sein des membres des équipes qui travaillent en obstétrique ainsi qu’à l’appel de renforts auprès d’autres régions », précise le CIUSSS de la Capitale-Nationale.
Rappelons que sept médecins et chirurgiennes avaient publié une lettre pour mettre en lumière « l’état critique de la situation en obstétrique dans la région de Charlevoix ». Dans la missive adressée aux élus de la région, au CIUSSS de la Capitale-Nationale et au Ministère de la Santé, les signataires déploraient une communication « dernière minute » du CIUSSS quant aux situations précaires, faisant en sorte que « les délais pour pouvoir appliquer les solutions auprès des équipes de soins sont trop courts » pour éviter une fermeture, soit une solution qui n’est « pas acceptable » selon le regroupement en question.
Depuis le début de l’année, plusieurs plans de contingence ont été appliqués au service d’obstétrique de l’hôpital.