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Précarité des étudiants au CÉGEP : la FECQ milite pour de meilleures conditions

Écrit par Kevin Vallée Date : 28 oct. (14H35)
À la une Éducation
Le président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), Antoine Bervieux, était de passage au Centre d'études collégiales en Charlevoix (CECC), lundi après-midi, afin de militer pour « renverser le poids de la précarité » chez les étudiants québécois.

L’Association étudiante du centre d’études collégiales en Charlevoix (AECECC) a ajouté sa voix à celle de la FECQ, dont les revendications sont réparties sur trois niveaux : la rémunération des stages, les programmes d’aide financière ainsi que les programmes d’insécurité alimentaire.

Antoine Bervieux met de l’avant que ces trois aspects ont tous un impact sur le parcours d’un étudiant, que ce soit d’un point de vue financier ou de santé mentale.

En plus de demander de retravailler le calcul « qui ne suit pas l’inflation », mais qui détermine la somme accordée comme aide aux étudiants, la FECQ réclame une rémunération des stages. « On accepte que des stagiaires travaillent gratuitement alors que leur travail est essentiel pour la société », déplore-t-il.

Léane Boudreault, responsable des affaires externes de l’AECECC, met de l’avant que même si plusieurs étudiants du CECC habitent chez leurs parents, l’enjeu monétaire les affecte tout autant, sinon plus, en vue de leur départ potentiel vers l’université, à l’extérieur de la région.

Quant à l’insécurité alimentaire, des solutions existent déjà de façon locale, alors que la cafétéria offre des collations gratuites dès 14h. « Un frigo commun serait apprécié », conviennent toutefois les étudiants.