Résidences touristiques sur la côte de l’Épervier : les citoyens demandent à la Ville de refaire demi-tour

En mars, la Ville avait choisi de conserver le statu quo, soit de permettre 25 % de résidences touristiques sur la côte de l’Épervier, et ce après avoir adopté une réglementation visant l’interdiction de ce type de propriété, notamment dans cette zone. Les promoteurs et propriétaires de terrains touchés avaient alors demandé à la Ville de faire marche arrière.

Aujourd’hui, ce sont les citoyens qui demandent à leur tour à la Ville de reculer. Marie-Ève Tremblay, porte-parole du mouvement citoyens, indique qu’au départ, le projet du promoteur n’était pas présenté comme ce qui est maintenant prévu, ce qui freine plusieurs résidents du coin :

Benoit Savard, un autre citoyen de la côte de l’Épervier, indique qu’il n’aurait aucun problème avec le promoteur si ce dernier souhaitait se construire une résidence permanente, dans laquelle il pourrait faire de la location touristique. Cependant, comme ses voisins, il voit un enjeu dans le fait que les propriétés ne serviront qu’exclusivement à accueillir des voyageurs temporaires :

Marie-Ève Tremblay souligne que plusieurs questions demeurent quant à des aspects de sécurité et d’approvisionnement en eau potable, notamment. « Ce n’est pas vrai que les pompiers se rendent […], on a pas de borne-fontaine […], les ambulances ne se rendent pas en hiver. J’ai un 4 par 4, des pneus à clous et je monte juste. », souligne-t-elle.

De son côté, le maire Michel Couturier assure avoir entendu les demandes des citoyens et que celles-ci seront analyser. « Il y a une demande assez formelle ce soir. Je pense que l’on va se pencher là-dessus. On va écouter. Les argumentaires sont recevables. On est des gens sensé et réfléchi. On devrait prendre des décisions adéquates. », s’est-il contenté de répondre aux questions des médias.