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Baie-St-Paul limite la hausse de taxes foncières à 2%

Les taxes foncières passent de 0,86$ à 0,87$ du 100$ d’évaluation. Pour les services, une réduction de 17$ est réalisée pour les ordures, alors que la récupération augmente de 14$, créant une économie de 3$ pour les contribuables. Le compte total d’une résidence desservie de 200 000 $ verrait son compte de taxes passer de 2595$ à 2624$. Une résidence de même valeur, mais non desservie, passerait de 1938$ à 1967$.

Le taux des immeubles à 6 logements et plus passent de 1,06$ à 1,08$, celui du non-résidentiel monte aussi de 1,62$ à 1,65$ et l’industriel de 1,72$ à 1,75$. Pour les commerces de 350 000$ de valeur, leur compte passera de 6976$ à 7085$.

Un gel de taxes n’était pas envisageable selon le maire Jean Fortin.

« Je ne suis pas un partisan du gel de taxes. Quand on gèle, la personne qui nous suit doit faire du rattrapage. Tout monte! Il faut se donner de la marge de manœuvre. Dans les dernières années, on est allé puiser dans notre surplus pour équilibrer le budget. En 2016, ce sont 260 000$, mais en 2013, c’était 500 000$ », dit-il.

Il ajoute qu’employeur et employés ont tous donné du leur.

« Si on veut rentrer dans nos objectifs, on devra rationaliser, vérifier nos dépenses, remettre à plus tard certains projets et travailler autrement. On a encore des capacités pour nos employés et notre prestation de services n’en sera pas affecté », explique-t-il.

Rien d’important n’a été sacrifié dans cette rationalisation. La ville prévoit en 2017 la fin du projet René-Richard avec un montant d’1,6M$ et le renouvellement d’infrastructures, comme l’aréna à 500 000$ et les rues l’Islet, Ménard et Leclerc pour 840 000$. 2018 s’annonce une grosse année avec 5M$ pour l’aréna, 2,1M$ pour le pavillon du St-Laurent et 2M$ pour des réfections de rues. Ces montants incluent les subventions gouvernementales.

La dette devrait monter de 38 à 40M$ d’ici la fin de l’an prochain.