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Comprendre les séismes pour mieux prévenir

Pionnier des études de la zone sismique de Charlevoix-Kamouraska en 1970,  le conférencier a abordé l’impact psychologique du phénomène sur les humains, et la peur des gens face à une catastrophe. Pour l’avoir vécu lors du tremblement de terre de 1988, l’expert croit que l’information est la clé de la prévention.

 « Comme le disait si bien Marie Curie, on ne craint que ce que l’on ne comprend pas. Il faut que les gens comprennent que les tremblements de terre ne sont pas mystérieux. Il s’agit simplement d’un phénomène naturel. Quand on sait ce qu’est une faille, et pourquoi elle casse à certains endroits, ou encore, pourquoi Charlevoix est plus à risque qu’une région comme le Manitoba, c’est déjà un bon pas vers la prévention. Quand les gens savent ça, il y a une grande partie de la peur qui est atténuée. » dit celui qui avait été sollicité pour aller rencontrer des personnes âgées inquiètes dans des foyers les jours suivant le séisme de 1988.

Cette conférence de Reynald Du Berger était la dernière d’une série de six, qui soulignaient le 350e anniversaire du séisme de 1663, organisées par le Centre d’interprétation des séismes de Charlevoix.

Pierre Archambault et Reynald Du Berger

Le directeur, Pierre Archambault, va dans le même sens que son invité en misant sur la connaissance. « On s’aperçoit que les personnes les plus résilientes sont souvent les mieux informées. Par le fait même, celles qui en connaissent moins sont les plus affectées psychologiquement. Le but des conférences était de vulgariser et d’informer la population de Charlevoix. Je suis très satisfait de la participation et de l’intérêt des gens. » mentionne t’il.

Le directeur a également rappelé tout le bien qu'il pense d’un exercice comme la Grande Secousse pour une région à risque comme Charlevoix.