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Le système de communication des ambulanciers en arrache toujours

Depuis que le président du syndicat a sonné l’alarme, des travaux ont été effectués, mais les problèmes persistent. Pour éviter le pire, une nouvelle procédure vient d’être instaurée par le ministère de la Santé, le Centre de Communication Santé des Capitales et la CTAQ.

Les répartiteurs doivent depuis 16 h, jeudi, appeler les ambulanciers en faction sur leur téléphone cellulaire.  Ça veut dire que pendant 12 h par jour seulement deux des 8  ambulances peuvent être rejointes directement. Les 6 autres véhicules sont soumis à la nouvelle procédure.  Cette dernière prévoit que si le paramédic ne répond pas, son téléavertisseur sonnera. Si cette option ne donne rien,  c’est le chef d’équipe en devoir qui devra les retracer.

« Les responsables doivent commencer à comprendre que RENIR frappe un mur.  C’est une régression de revenir au cellulaire après avoir investi des millions $ », commente Emmanuel Deschênes, président du syndicat des ambulanciers de Charlevoix.

Selon le syndicat, les répartiteurs du CCSC trouvent la nouvelle procédure bien compliquée.  Pour eux, ce sont des opérations additionnelles au lieu de l’encodage habituel.

Les responsables du réseau RENIR auraient montré de l’ouverture pour une rencontre avec le syndicat affilié à la CSN, mais elle n’est pas confirmée.