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Remaniement ministériel : Monique Brassard n’est pas surprise du départ de Bernard Drainville

Écrit par Louis-André Jalbert Date : 12 sep. (9H00)
À la une Éducation
À l’image d’Yves Laurencelle concernant le départ d’André Lamontagne au ministère de l’Agriculture, la présidente du Syndicat de l’enseignement de Charlevoix, Monique Brassard, ne pleurera pas le départ du ministre Bernard Drainville à l’Éducation.

« Est-ce qu’on est déçu de son départ ? Non, je ne mentirai pas », a déclaré du tac au tac Mme Brassard, questionné sur le changement de garde au gouvernement Legault.

Même si elle dit garder un certain respect pour l’individu, Monique Brassard juge qu’il était temps de passer à autre chose si le gouvernement du Québec souhaite rebâtir des ponts auprès des enseignants de la province et de Charlevoix :

Quant à sa successeur, Sonia Lebel, la présidente du Syndicat de l’enseignement de Charlevoix note que les relations avec la nouvelle ministre étaient « respectables » lors des négociations des dernières conventions collectives, alors qu’elle était responsable du Conseil du Trésor.

La question demeure si le temps lui manque pour rebâtir les ponts, selon Monique Brassard. Cette dernière soutient que la façon la plus efficace d’y procéder est en écoutant les travailleurs sur le terrain :

Malgré tout l’optimisme qu’elle souhaite mettre sur la table, Monique Brassard croit que le premier ministre a tenu un discours hostile aux syndicats à la suite du remaniement « On a senti qu’il voulait affronter les syndicats. Ça, c’est du populisme. Qu’est-ce que les syndicats ont fait de si grave dans les dernières années ? J’attends encore l’exemple et qu’il nous le donne. […] Il veut trouver un coupable », dit-elle.

Mercredi, c’était à Yves Laurencelle de l’UPA de commenter le départ du ministre André Lamontagne.