Caroline Desbiens et Yves-François Blanchet dénoncent cette situation, ce dernier soulignant que les programmes qui ont été « créés pour éviter la faillite à des entreprises et à des particuliers servent aujourd’hui à financer les deux partis les plus riches du Canada ». « C’est profondément inacceptable », ajoute le chef du BQ.

Caroline Desbiens qualifie quant à elle la situation d’« indécente et immorale ». « Qu’ils aident ceux qu’ils ont promis de soutenir au lieu de se faire prendre avec une grosse cuillère dans le pot de crème glacée », ajoute-t-elle.

Selon eux, les libéraux et les conservateurs ne devraient pas toucher à la subvention, d’autant plus que les deux partis ont respectivement amassé près de trois et de quatre millions $ dans le premier trimestre de l’année.