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COVID-19 : des travailleurs en attente des primes promises par Québec depuis des mois

Une annonce généralement bien reçue par les différents syndicats de la province, mais qui ne semblent pas satisfaire tous les travailleurs du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale.

La principale raison est que certains travailleurs attendent toujours d’être payés pour les heures supplémentaires effectuées dans le cadre des précédentes contributions annoncées par Québec. Julie Duchesneau, vice-présidente du syndicat des professionnelles en soins de la Capitale-Nationale (FIQ-SPSCN), indique que plusieurs de ses collègues n’en peuvent plus de travailler sans recevoir les fruits de leurs labeurs. On l’écoute :

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Selon Julie Duchesneau, le CIUSSS de Capitale-Nationale serait au fait de la situation. Des ennuis avec le logiciel de paie seraient en cause. Malgré les efforts déployés pour régler ce dossier, Mme Duchesneau confirme que le mécontentement se ressent de plus en plus chez les travailleurs :

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Annie Ouellet, porte-parole du CIUSSS de la Capitale-Nationale indique que les CISSS et CIUSSS sont tributaires du moment où les arrêtés ministériels peuvent être mis en application et doivent par la suite appliquer les différentes conditions d’accès pour le versement de ces primes.

« Avec un bassin d’environ 5000 infirmières dans notre organisation, il n’est pas possible de faire ces ajustements et vérifications de critères manuellement, un par un. C'est notre fournisseur en gestion de la paye qui doit les automatiser dans le système de paye, ce qui encoure des délais. »

Environ 1700 infirmières du CIUSSS ont reçu la semaine dernière le premier versement de la prime de 15 000$ pour un engagement d’un an, soit un total d’environ 8,5 M$ versés en prime.

La vice-présidente du SPS Capitale-Nationale souligne que l’amélioration des conditions de travail prime au-dessus de n’importe quelle mesure financière que pourrait mettre en place le gouvernement Legault.

Le taux horaire sera doublé pour la personne salariée à temps complet effectuant une sixième ou une septième journée par semaine. Ceux à temps partiel recevront 100 $ lorsqu’ils feront 30 heures ou plus par semaine, en plus de voir leur taux horaire doubler un quart de travail supplémentaire.