Jean-Philippe Blais : les plaidoiries sur son risque de récidive terminées
Lundi, Jean-Philippe Blais avait été reconnu non criminellement responsable du meurtre au 2e degré de sa mère.
Il a été diagnostiqué schizophrène paranoïde réfractaire à la médication.
Maître Matthieu Rochette, représentant de la poursuite, plaide pour le haut risque afin d’assurer la sécurité du public. L’état mental de l’accusé serait préoccupant avec des idées délirantes de persécution notamment.
Jean-Philippe Blais craignait que sa mère l’empoisonne au cyanure. La victime avait été retrouvée morte à son domicile de Baie-Saint-Paul avec d’importantes blessures causées aux couteaux et au poêlon.
Pour son avocat, Maître Charles Olivier Gosselin, le jeune homme aurait agi dans un contexte de peur. Il note qu’un séjour carcéral pourrait ajouter du stress à M. Blais.
Plus tôt cette semaine, des experts ont pris la parole. Le docteur Sébastien Proulx conseille de ne pas déclarer l’accusé comme à haut risque de récidive. La situation pourrait le démotiver.
La docteure Marie-Frédérique Allard, psychiatre, est du même avis.
Pour le docteur Sylvain Faucher, le « haut risque » pourrait être un atout pour assurer la sécurité, mais n’ajoute rien sur le plan clinique.
Le juge Raymond W. Pronovost devra délibérer. La décision sera rendue dans un ou deux mois.
Notons que Jean-Philippe Blais ne prenait plus sa médication et était dans un état d’intoxication lors du drame.