La Grande Secousse connaît un retentissant succès
Près de 15 000 personnes ont participé à ce premier exercice en français portant sur les comportements sécuritaires à adopter en cas d’un tremblement de terre.
Les jeunes de l’École primaire Laure-Caudreault, de Clermont, ont participé à la simulation. Ce n’est rien de moins qu’une secousse de 6.5 sur l’échelle de Richter qui était simulée. Une bande sonore diffusée sur les ondes de CIHO-FM expliquait ce que les participants devaient faire.
Éric Houde du ministère de la Sécurité publique
Les élèves de 1ere année ont réalisé l’exercice avec brio. Des bons comportements ont été adoptés, a noté Éric Houde, directeur des opérations au ministère de la Sécurité publique du Québec. « C’est un excellent exercice. La participation de la population est extraordinaire. Les jeunes ont très bien agi. Si les autorités de la région veulent continuer, nous allons maximiser ses retombées à la grandeur du Québec. La préparation, c’est l’abc de la sécurité civile », dit-il.
La MRC de Charlevoix-Est, qui pilotait le dossier pour la région, a bien l’intention de poursuivre l’an prochain. Les résultats de cette année parlent d’eux même. « C’est un retentissant succès. Le nombre d’inscriptions et de visites sur le site est impressionnant. Charlevoix vient de passer dans la cour des grands avec cette simulation », croit le préfet Bernard Maltais.
Les services d'urgence ont participé à l'événement
Pour la population du Québec, se baisser, s’abriter et s’agripper ont maintenant un sens. Il s’agit des trois choses à faire si la terre venait à trembler.
France-Sylvie Loisel, directrice de la sécurité civile pour la région de Québec estime elle aussi que la Grande Secousse de Charlevoix a eu des retombées qui ont largement dépassé ses frontières. « La population en générale est sensible à ce qui encoure les tremblements de terre. La volonté d’adopter les bons comportements est manifeste », analyse-t-elle.
Le bilan officiel de la Grande Secousse de Charlevoix sera réalisé rapidement. Le préfet Bernard Maltais et France-Sylvie Loisel, doivent participer à une rencontre d’une association d’un groupe de sismologues de l’Est du continent du début du mois prochain. Ils présenteront alors les résultats de l’activité.