Le Musée de Charlevoix raconte les femmes de chez nous
Julie Côté, conservatrice du musée et réalisatrice de l’exposition, a amorcé son travail en septembre et a tendu l’oreille auprès de Charlevoisiennes de souche.
Julie Côté
« On a procédé avec des entrevues. J’ai rencontré 12 Charlevoisiennes âgées de 81 à 99 ans qui m’ont parlé pendant 1 à 3 heures. J’ai extrait des citations de ces rencontres. On parle des accouchements, des fréquentations, du mariage, du travail à la maison ou à l’extérieur. On aussi quelques citations plus difficiles par rapport au manque de connaissances ou sur la vie sexuelle », explique-t-elle.
C’est ce qui compose l’exposition accompagnée d’une vingtaine de portraits, d’une centaine de photos en tout genre, des extraits audio, de l’art populaire fait par des femmes et les représentant, ainsi que des dessins de Natasha Audet montrant l’utilité du tablier dans les années 30, 40 et 50. Un mur couvert d’une vaste collection de ces tabliers est aussi présenté.
« Le tablier a toujours été considéré comme un objet important pour les femmes. Jusqu’à ce que la laveuse électrique soit créée et fonctionnelle, on ne lavait pas les vêtements tous les jours, car on faisait la lessive à la main. On portait le tablier afin de protéger nos vêtements. On a donc fait un mur de tabliers avec certains brodés pour les grandes occasions, d’autres pour les tâches quotidiennes », souligne-t-elle.
Des espaces où les témoignages peuvent être entendus
Les photos d’époque sont venues principalement du public qui a fourni du matériel en grande quantité au courant de l’hiver.
8 Charlevoisiennes célèbres, telles Laure-Gaudreault, Ozanne Tremblay, Thérèse Forget et les Petites Franciscaines de Marie, sont présentées, mais ne forment pas le plus gros de l’exposition.
Julie Côté promet un retour dans le temps pour certains et un choc des générations pour d’autres.
Le Musée de Charlevoix devient aussi un « musée joyeux » en signant la charte du même nom. L’accueil des familles et l’offre d’expériences vibrantes pour les enfants font partie des critères.
L'artiste Natasha Audet a peint des moments de la vie quotidienne de l'époque où le tablier étaient utilisés.
Julie Côté promet un retour dans le temps pour certains et un choc des générations pour d’autres.
Le Musée de Charlevoix devient aussi un « musée joyeux » en signant la charte du même nom. L’accueil des familles et l’offre d’expériences vibrantes pour les enfants font partie des critères.