Dix séances permettront au public d’en connaître davantage sur le travail de cet homme qui a amorcé en 1914 ses études sur les traditions orales des populations canadiennes-françaises.

Jean-Pierre Pichette, président de la Société québécoise d’ethnologie, insiste sur le fait que Marius Barbeau était un pionnier dans la recherche sur le terrain.

« Barbeau a été le premier chercheur au Canada à s’intéresser au savoir oral et non pas à la documentation écrite. Il a parlé aux gens et leur a demandé de parler des contes, chansons et légendes, la culture matérielle, les travaux textiles », explique-t-il.

Christian Harvey, directeur général de la Société d’histoire de Charlevoix, qui organise ce colloque, assure que les présentations seront accessibles à tous et ne seront pas trop académiques.

« Les historiens de l’époque se tournaient vers les grands du XIXe et du XXe siècles. Barbeau est venu dans Charlevoix en 1916 pour rencontrer les gens de l’arrière-pays. Il s’intéressait à la culture populaire et c’est très accessible. Il parle de vous et de nous. Les conférenciers sont des universitaires, mais ne seront pas trop grandiloquents et vont parler de ce que l’on connaît. Ce ne sera pas de grandes théories anthropologiques au sociologiques », mentionne-t-il.

Une excursion sur les traces des enquêtes de Marius Barbeau conclura cette semaine de colloque le 6 octobre.

Les intéressés peuvent contacter la Société d’histoire de Charlevoix pour réserver leur place. L’inscription au colloque coûte 100$ et 125$ avec les repas du midi.