Agrile du frêne : une situation endémique, Baie-Saint-Paul en mode action
Date : 11 sep. (16H01)
La ville avait déjà demandé un recensement en 2024 pour avoir un meilleur portrait de la situation qui est qualifié « d’endémique » par le maire, Michaël Pilote. « On est en train, malheureusement, de constater que ça augmente depuis l’an dernier. On a pratiquement doublé le nombre d’arbres atteints de l’agrile du frêne », soutient M. Pilote.
Toutefois, l’élu assure que la ville, en collaboration avec la Coop de l’arbre, travaille notamment pour traiter certains arbres et en abattre d’autres qui sont trop malades.
D’après Antoine Suzor-Fortier, coordonnateur pour la Coop de l’arbre, de premiers abattages ont eu lieu en 2024. Environ 196 arbres touchés par l’agrile ont été recensés depuis le début de l’année 2025, mais une quarantaine d’arbres avaient déjà été abattus. En septembre 2025, ce sont 26 frênes supplémentaires qui ont été retirés, a-t-il expliqué aux médias.
« Ce n’est pas une quantité astronomique », estime M. Suzor-Fortier.
Des pièges ont été installés en hauteur sur les arbres malades pour comptabiliser l’insecte et suivre l’évolution de la pandémie, comme l’explique Antoine Suzor-Fortier, coordonnateur pour la Coop de l’arbre.
Trois approches sont nécessaires lorsqu’il y a présence de l’agrile du frêne, soit de bien identifier l’insecte, abattage de façon sécuritaire l’arbre ou de le traiter avec un insecticide et replanter, selon Antoine Suzor-Fortier.
« Pour être honnête, quand on voit les signes de dépérissement, il est trop tard. C’est vraiment un insecte destructible. En soi, on peut y aller de façon préventive », explique le coordonnateur citant en exemple un traitement au triazin. Cependant, cette méthode nécessite un permis et le travail d’un expert en plus de débourser jusqu’à 250 $.
« Il faut vraiment bien choisir. Est-ce que c’est vraiment plus intéressant de faire un traitement comme celui-là ou de déjà replanter un arbre en prévision que celui qu’on a va dépérir et mourir ? », questionne M. Suzor-Fortier.
Le maire Pilote a tenu à préciser que l’agrile du frêne ne représente pas de danger pour la santé humaine. Les propriétaires qui ont un arbre malade peuvent contacter la Coop de l’arbre pour un meilleur accompagnement.