Candidat à la mairie, Daniel Gaudreault veut assurer l’avenir de Baie-Sainte-Catherine

Celui qui siégeait au conseil en 2021 jusqu’à son départ en 2023 assure qu’il ne se présente pas contre son ancien collègue, mais bien pour le bien de son village natal. Aujourd’hui capitaine sénior à la traverse de Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine à la Société des traversiers du Québec (STQ), son employeur depuis 1998, le candidat de 47 ans dit avoir le temps et l’expérience nécessaire pour travailler au développement de la municipalité, qui se trouve à un moment décisif de son histoire.

D’entrée de jeu, Daniel Gaudreault dit vouloir mettre fin aux discussions de fusion, autant avec Saint-Siméon qu’avec n’importe quelle autre municipalité. « Grâce à la population, on y a mis un frein et je n’aimerais pas ça que ça revienne sur la table », souligne-t-il. À travers un processus de fusion, le candidat craint notamment que Baie-Sainte-Catherine soit sous-représentée si une autre municipalité en devient responsable :

Daniel Gaudreault souhaite mettre au clair les possibles discussions entourant sa disponibilité. Bien qu’il travaille à temps plein, il assure qu’il sera un maire disponible et actif si les électeurs décident de le porter à la mairie. De son propre aveu, il n’imaginait pas se lancer aussi tôt en politique municipale. Il craint toutefois ne plus pouvoir se présenter dans un futur plus lointain si la municipalité n’améliore pas son sort.

Il rappelle aussi que la politique municipale demeure un sport d’équipe, et que celle-ci est assez solide pour faire progresser Baie-Sainte-Catherine. « Je vais m’assurer d’avoir les disponibilités », promet Daniel Gaudreault :

« Je sens qu’il y a un vent de changement et que la municipalité a besoin d’un petit élan. C’est ce que je voudrais proposer aux électeurs », ajoute le candidat.

En raison de son travail à la STQ, il est évident que Daniel Gaudreault devra se garder une réserve sur des dossiers tels que le projet d’un pont entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine. Il compte toutefois laisser toute la place aux membres du conseil municipal qui prendront les décisions pour les citoyens.

« Si je suis élu, tant mieux. Si je ne gagne pas, on verra dans quatre ans. C’est certain que je n’abandonnerai pas, s’il y a encore une municipalité dans quatre ans », conclut M. Gaudreault.