Menu

Contrôleurs routiers : Odile Comeau satisfaite, Patrick Lavoie croit qu’il reste du travail

Écrit par Louis-André Jalbert Date : 23 oct. (12H25)
À la une Baie-Saint-Paul
Les MRC du territoire de Charlevoix sont heureuses de la décision du ministre des Transports, Jonatan Julien, d’approuver l’armement des contrôleurs routiers pour qu’il réintègre leur pleine fonction sur les routes du Québec.

La décision était attendue avec impatience dans la région, puisque le poste de contrôle de Baie-Saint-Paul, qui assurait un minimum de suivi, est aussi fermé, laissant le territoire à découvert depuis mars dernier.

Même s’il qualifie la décision de Québec de « bonne nouvelle », le préfet de la MRC de Charlevoix, Patrick Lavoie, maintient que du travail reste à accomplir pour assurer un plein service à la communauté. Il signale notamment les longs délais de formation évoqués pour armer l’ensemble des contrôleurs routiers, de 18 à 24 mois, ainsi que l’absence de solution pour la réouverture du poste de contrôle :

De son côté, la préfète Odile Comeau de la MRC de Charlevoix-Est est plus optimiste, qualifiant le tout de « très bonne nouvelle ». « C’était important, par respect pour les camionneurs qui respectent bien les normes », souligne-t-elle. Elle remercie du même coup les agents de la Sûreté du Québec, qui sont demeurés « très vigilants », malgré le fait qu’il s’agissait d’une tâche supplémentaire pour les effectifs réduits.

Quant aux délais de formation, Odile Comeau croit qu’une bonne formation n’a pas de prix, surtout lorsqu’il est question de manier une arme à feu. Elle invite toutefois les intervenants à réfléchir des solutions entre-temps :

De son côté, le maire de Baie-Saint-Paul, Michael Pilote a qualifié de « pas dans la bonne direction » l’avancement dans le dossier des contrôleurs routiers. « L’absence des contrôleurs routiers a des risques non négligeables sur la sécurité du transport lourd et la sécurité des citoyens. […] Qu’on entende des avancées, c’est relativement du positif à mes oreilles », avait-il commenté mardi, à 24 h de l’annonce du gouvernement.