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Église de Cap-à-l’Aigle : les promoteurs peuvent procéder

Écrit par Louis-André Jalbert Date : 29 oct. (6H00)
À la une La Malbaie
Les promoteurs du vaste projet de développement commercial à Cap-à-l’Aigle peuvent procéder à la démolition de l’église s’ils le souhaitent encore.

La MRC de Charlevoix-Est a confirmé mardi après-midi qu’elle ne peut se prononcer en défaveur de la démolition du bâtiment, notamment puisqu’il a été bâti après 1940, échappant ainsi aux normes de protection du patrimoine. Le ministère de la Culture n’aura pas non plus son mot à dire pour ces mêmes raisons.

Le mois dernier, le conseil municipal de La Malbaie avait appuyé la décision du comité de démolition, malgré la réception d’un avis défavorable à la manœuvre de la Fédération Histoire Québec (FHQ) et de l’Association des Amis et Propriétaires de Maisons Anciennes du Québec (APMAQ). Selon ces derniers, le promoteur pouvait réaliser son projet sans démolir l’église.

En contrepartie, La Malbaie considère que plusieurs autres partenaires n’ont pas réussi à rentabiliser le bâtiment dans les dernières années ni réussi à mener à terme les divers projets de rénovation.

Rappelons qu’il n’est pas encore clair si l’église sera démolie au final. Le projet du promoteur, le groupe Barizco inc., doit procéder à un changement de zonage pour accueillir un pavillon d’habitation courte durée. Ce volet n’a d’ailleurs pas l’appui du maire Michel Couturier, pour l’instant.

L’entreprise Rose des Champs, qui opérait le site de Cap-à-l’Aigle depuis les dernières années, a aussi annoncé son départ pour Les Éboulements, en septembre dernier. « La vérité, c’est que ce n’est pas Rose des Champs qui porte ce projet; nous agirons comme un possible collaborateur, selon l’évolution du projet », avait précisé la propriétaire Karine Martineau lors de l’annonce de la fermeture de sa boutique de La Malbaie.

Elle n’était pas en mesure d’indiquer si le projet aurait lieu comme décrit, ni quand ni comment.