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« Il faut investir plus en arts dans Charlevoix » : Martin Brisson souhaite des visions à long terme

Écrit par Kevin Vallée Date : 29 oct. (4H40)
À la une Culture
Martin Brisson est d'avis que les villes et municipalités de Charlevoix devraient mettre davantage d'argent sur la table, lorsque vient le temps de créer et financer des projets artistiques.

« Aller chercher de l’argent des commanditaires, c’est l’une des façons de financer l’art », affirme-t-il. Le sculpteur croit toutefois que l’enveloppe budgétaire attribué à l’art public devrait être considérablement plus importante :

La région est chanceuse de pouvoir compter sur des musées exceptionnels ainsi qu’un des grands conseils d’administration du Québec, soit celui du Domaine Forget. « Il faut engranger un mouvement avec eux ».

Preuve que c’est possible, il cite Baie-Saint-Paul comme exemple d’une ville dynamique à ce niveau. Il nomme également Saint-Georges-de-Beauce, qui est maintenant reconnue pour son implication artistique, chose qui ne serait jamais arrivé il y a 15 ans :

M. Brisson juge que lorsqu’une ville ou une municipalité a un projet à long terme bien structuré, les partenaires embarquent. « Ce n’est pas de la mauvaise volonté, dans Charlevoix, mais il y a peut-être un mécanisme à mettre en place », conclut-il.

Mentionnons que Martin Brisson est l’artiste derrière la sculpture de Ann-Renée Desbiens devant l’Aréna de Clermont, qui a été inaugurée en grande pompe au cours du mois d’octobre.

Pour plus de détails :

Dans les coulisses de la sculpture d’Ann-Renée Desbiens, avec Martin Brisson