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« Ils nous en passent une p’tite vite » : une augmentation « inacceptable » des baux de villégiature

Écrit par Kevin Vallée Date : 17 sep. (5H00)
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La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) dénonce les hausses des seuils minimums des baux de villégiature prévues pour 2026. Le directeur général, Marc Renaud, se dit choqué que la Fédération n'a pas été consultée, qualifiant le tout d'une manœuvre « en douce » du gouvernement Legault.

Au Québec, un bail de villégiature est un contrat de location accordé à un citoyen pour qu’il occupe une partie des terres de l’État.

Contacté par le FM Charlevoix, M. Renaud a joint sa voix au Regroupement des locataires des terres publiques (RLTP), qui a effectué une sortie publique à ce propos la semaine dernière. Cependant, le DG met de l’avant que c’est la FédéCP qui est principalement concernée par ces augmentations de 52% qu’il qualifie d’« inacceptables » :

Dans la grande région de Charlevoix, on totalise 115 baux de villégiature, sans compter les abris sommaires. « Ils vont faire le saut », signale Daniel Renaud, qui prévoit une augmentation de 550$ par année. « Ça peut paraître pas si pire, mais on n’y va pas douze fois par année », précise-t-il.

Sa théorie est que le gouvernement a transféré la gestion aux MRC, chose qu’il déplore, sans accompagner celles-ci de la même enveloppe :

Une promesse de la CAQ vient par la même occasion d’être brisée, martèle-t-il. Le gouvernement s’était engagé en 2019 à ne plus imposer d’ajustements aussi majeurs aux baux de villégiature. Alors que la Fédération multiplie les représentations pour assurer un accès équitable au territoire québécois, cette décision va l’encontre de cette volonté :

La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) signera une lettre pour dénoncer la décision « déconnectée » de l’ex-ministre Maïté Blanchette Vézina, qui ne « reflètent en rien l’évolution normale du coût de la vie  ».

Du même souffle, Daniel Renaud invite les détenteurs de baux à parvenir une lettre à la députée Kariane Bourassa pour manifester leur opposition.