« Il faut considérer une piste directement sur la voie ferrée » : le Sentier de la Rive se dissocie du Train de Charlevoix
Date : 19 mars. (10H01)
Dans le contexte des difficultés financières rencontrées par Réseau Charlevoix et l’incertitude de la vocation de la voie ferrée à long terme, la possibilité d’aménager une piste multifonctionnelle directement sur le tablier de la voie ferrée entre Petite-Rivière-Saint-François et La Malbaie doit être considérée sérieusement, a conclu de manière unanime le conseil d’administration du Groupe, nous indique le président du GSRC, Claude Belley.
En entrevue avec le FM Charlevoix, M. Belley refuse de parler d’une « opposition » au retour du Train de Charlevoix sur ses rails. Il ne croit toutefois plus à un projet en collaboration avec Réseau Charlevoix, suite à une rencontre avec le président du Groupe Le Massif, Claude Choquette.
« Nous ne pouvons demander à nos gouvernements d’investir 33M$ dans une piste le long de la voie ferrée alors que nous aurions dû attendre l’arrêt définitif des opérations du train pour installer la piste sur le tablier même de la voie ferrée à des coûts beaucoup moins élevés » expliquait M. Belley dans le communiqué.
Le Groupe compte solliciter les élus de la région et du gouvernement du Québec afin de promouvoir la nécessité d’inclure le projet dans un plan intégré de mobilité durable pour Charlevoix, et se dit confiant d’obtenir leur appui, considérant leur réticence à supporter le Train de Charlevoix vers la fin de l’année 2024. « On a eu la démonstration très claire que les deux projets ne peuvent pas cohabiter, et on n’y croit plus », tranche Claude Belley.
« En arrêtant d’être silencieux, on vient de se donner un rapport de force [avec Réseau Charlevoix] », estime M. Belley. « Il y a plus d’appétit pour ce projet que pour un train qui n’est pas viable et qui amène plus d’inconfort que d’autre chose », complète-t-il, affirmant que le travail auprès des instances locales et provinciales commence maintenant.