Menu

Le Parc marin Saguenay-Saint-Laurent sera quatre fois plus grand

Écrit par Emma Jaquet Date : 7 mars. (11H25)
À la une Environnement
Le projet d’agrandissement du Parc marin Saguenay-Saint-Laurent quadruplera en superficie d’ici les prochaines années, de Longue-Rive, sur la Haute-Côte-Nord, jusqu'à Petite-Rivière-Saint-François.

Le territoire choisi passera de 1 245 km2 à 4 500 km2 et reliera les deux rives du Saint-Laurent, a annoncé le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault.

Cette annonce survient deux ans après que les gouvernements du Québec et du Canada aient confirmé l’intention d’agrandir le parc marin pour assurer la protection des espèces de l’estuaire du Saint-Laurent.

Entre-temps, des consultations ont eu lieu, notamment à Saint-Irénée, pour présenter le projet. « Au total, 776 sondages ont été complétés, 45 mémoires ont été déposés et cinq événements consultatifs ont été tenus », indique-t-on par communiqué. Pour le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette, le taux d’adhésion est de presque 97 %. « C’est fondamental et gage de succès », a-t-il déclaré en conférence de presse vendredi à Québec, avec son homologue du fédéral Steven Guilbeault.

Si l’agrandissement du Parc marin touche Charlevoix, il est encore trop tôt pour savoir quelle forme prendront de futures infrastructures, d’après les ministres de l’Environnement. Le projet pourrait encore prendre deux ans « si tout va bien », estime Steven Guilbeault. D’autres consultations et études scientifiques seront nécessaires.

Selon M. Guilbeault, l’agrandissement permettrait de protéger le milieu naturel du rorqual commun et du rorqual bleu, notamment. L’objectif est également de protéger près de 3 % des milieux marins de la province. « Des habitats côtiers sensibles comme des marais maritimes seront désormais intégrés au parc marin », ajoute-t-on.

Les ministres Guilbeault et Charette se sont engagés à poursuivre le travail pour les prochaines années. « Il reste quelques étapes à franchir. Nous sommes définitivement sur la bonne voie », a conclu Benoit Charette.

Photos : courtoisie Parcs Canada