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Le RISC souligne ses 35 ans et sera là pour rester

Écrit par Emma Jaquet Date : 23 oct. (18H12)
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Du volet répit au socioprofessionnel, des activités annuelles aux levées de fonds, le Regroupement pour l’Intégration Sociale de Charlevoix (RISC) souligne ses 35 ans d’existence alors qu’il s’agit du seul organisme de la région à soutenir les parents d’enfants, d’adolescents et d’adultes avec des difficultés d’apprentissage, des retards de développement, un handicap intellectuel ou un trouble du spectre de l’autisme.

En poste depuis 21 ans, l’actuelle directrice générale, Chantal Murray a été témoin et actrice de l’évolution du RISC. L’intervenante a notamment réussi à avoir des ressources humaines stables grâce à une association avec Centraide, louer des bureaux et développer le répit pour les parents.

L’organisme a commencé avec 10 fins de semaine de répit avec deux personnes puis 7 semaines en hiver à Québec avant d’avoir une maison à Cap-à-l’Aigle. Aujourd’hui, le répit se fait dans les chambres aménagées tout près des locaux du RISC au centre communautaire de La Malbaie et dans des roulottes. Le service peut rejoindre jusqu’à 20 personnes.

Le volet socioprofessionnel est en place depuis un an et demi et permet un soutien pour les enfants, les adolescents et les adultes avec des difficultés d’apprentissage, des retards de développement, un handicap intellectuel ou un trouble du spectre de l’autisme.

Après deux décennies en poste, Chantal Murray se dit fière du budget maintenant établi du RISC et du volet répit.

Le RISC offre aussi des activités tout au long de l’année, mais le manque de véhicules peut parfois mettre des bâtons dans les roues. « Des fois, on ne peut pas faire les sorties comme on veut, parce qu’on manque de véhicules, on a beaucoup de personnes », souligne Chantal Murray.

Autre défi pour la directrice générale, celui de sensibiliser les parents à la proche aidance.

Sans en dévoiler davantage, la directrice générale confirme que des projets sont en cours pour que le RISC puisse poursuivre sa mission, l’organisme étant en planification stratégique. « On ne ferme pas les yeux et on essaie d’être à l’écoute des besoins des membres », soutient Chantal Murray. Elle espère également qu’à l’avenir, le RISC pourra bénéficier de rehaussement de subventions.

Le RISC peut avoir jusqu’à 50 familles membres.