Le système d’alerte sismique précoce maintenant en service
Date : 27 nov. (13H28)
À l’aide de 200 capteurs, dont une vingtaine seulement dans Charlevoix, le système ASP pourra détecter en temps réel les tremblements de terre, en plus de mesurer leur dangerosité. « On veut vraiment les installer là où le risque est plus haut donc une combinaison de l’aléa sismique où la probabilité d’avoir un séisme est plus haut, mais aussi où la vulnérabilité est plus haute », explique Christopher Boucher, analyste sismique pour Ressources naturelles Canada.
Le système a d’ailleurs la capacité de transmettre une alerte par le Système national d’alertes au public lorsqu’un séisme potentiellement dangereux est détecté. Il ne faudra que quelques secondes avant que la population en soit informée.
« Ces précieuses secondes de préavis permettront aux personnes concernées au Québec et dans l’est de l’Ontario de se protéger en « se baissant, s’abritant et s’agrippant », écrit-on. « On veut envoyer ce message rapidement pour donner quelques secondes, quelques dizaines de secondes de prendre les mesures, […], mais aussi pour les infrastructures essentielles pour mettre des mesures de protection automatiques », ajoute M. Boucher. Il rappelle aussi d’avoir une trousse de secours de 72 heures à la maison et avoir un plan de préparation.
Le système ASP, déjà implanté dans l’ouest de la Colombie-Britannique, couvrira plus de 10 millions de citoyens. La mise en service de ce système était attendue depuis près de trois ans. « Si on regarde à l’ouest du Canada, où le système est en marche depuis 2024, les conditions géologiques sont très différentes. […]. Ça prend plusieurs petits séismes pour tester le système, voir comment il se comporte et ensuite, calibrer le système pour ces conditions-là », ce qui explique le retard, selon Christopher Boucher.
