L’Isle-aux-Coudres a l’honneur dans une pièce de théâtre

Même si elle ne réside pas dans la région, Mme Lussier-Gariépy confie avoir un attachement pour Charlevoix en raison des origines de sa grand-mère qui habitait Les Éboulements.

Mais ce sont les films du cinéaste Pierre Perreault sur L’Isle-aux-Coudres qui ont charmé Marie-Ève Lussier-Gariépy.

À travers la pièce de théâtre, on suit l’histoire de Léa, une résidente de Québec et étudiante en littérature qui choisit L’Isle-aux-Coudres pour écrire alors qu’elle vit une période de solitude. Elle y rencontrera Éloi, qui raconte ses exploits en mer, et sa conjointe Marie, une femme « qui a un rapport poétique avec le monde » ainsi que leur petit-fils, Benoît, artiste peintre qui porte son territoire.

Marie-Ève Lussier-Gariépy reconnaît le statut particulier de L’Isle-aux-Coudres et du seul lien, maritime, qui relie la municipalité insulaire au continent. La démarche de l’autrice en est aussi une de compréhension et d’immersion.

À travers l’histoire racontée par l’autrice, on y voit le lien d’appartenance et d’identité à un territoire. « J’ai l’impression qu’au Québec, on parle souvent de paysages, du fleuve, des montagnes, comme quelque chose d’assez important […] dans la définition de notre identité, mais on est quand même plusieurs à ne pas la vivre au quotidien cette réalité », estime l’autrice

« Mais c’est comme si on est attaché à ce territoire, mais je me demande si on en prend réellement soin », se questionne Marie-Ève Lussier-Gariépy.

La pièce de théâtre « Que les beaux jours sont courts » sera présentée du 6 au 17 mai à Premier Acte à Québec.

Photo : Graphisme par Marilou Bois et photo par Odile Gagné-Roy