Momentum majeur, défis importants et pas de fusion forcée dans Charlevoix-Est

C’est d’ailleurs ces deux réalités, autant l’élan que les obstacles, qui le poussent à s’engager. M. Couturier a d’abord constaté que la MRC de Charlevoix-Est profite d’une bonne conjoncture, à l’heure actuelle :

Plusieurs gros dossiers régionaux, dont l’Hôpital de La Malbaie, la Clinique Medway et le Parc de la Côte-de-Charlevoix sont en cours sur le territoire.

Cependant, la décroissance démographique sera « un énorme défi » qu’il faudra affronter de face, croit-il. L’ensemble de la province le vit, mais une région éloignée doit y porter une attention particulière :

La dévitalisation est d’autant plus présente, plus on s’éloigne de Québec, soit à Baie-Sainte-Catherine, dans les territoires non-organisés et à Saint-Siméon. « Les fusions peuvent toujours être envisagées, mais ça ne sera pas moi qui va l’imposer », note Michel Couturier, qui affirme que l’étude de fusion est encore disponible, mais pas tablettée.« Il faut que ça vienne des paliers supérieurs, ou bien des milieux eux-mêmes ». Il convient d’ailleurs qu’une fusion n’est pas la seule façon de partager des ressources et de contrer la dévitalisation.

Odile Comeau est confiante

Maintenant ex-préfète de la MRC de Charlevoix-Est, Odile Comeau a accepté de commenter la nomination de Michel Couturier, qu’elle félicite.

Mme Comeau a cité M. Couturier, qui a lui-même souvent dit que « la vérité se trouve dans le milieu ». Elle est donc confiante de voir la MRC continuer de bien représenter les petites municipalités :

Elle s’est d’ailleurs dite d’accord avec l’analyse du nouveau préfet sur les deux prochaines années, riant que c’est « toujours surprenant à quel point il y a des défis ».