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Pas d’excès de cas de SLA à Windsor : Elsa Tremblay demeure confiante pour Charlevoix-Est

Écrit par Kevin Vallée Date : 27 oct. (5H00)
À la une Santé
La Santé publique a tranché, mercredi soir. N'ayant pas décelé d'« excès de cas important » de sclérose latérale amyotrophique (SLA) à Val-Saint-François et Windsor, en Estrie, une enquête épidémiologique ne sera pas déclenchée. Cette nouvelle n'est toutefois pas nécessairement inquiétante pour l'étude similaire enclenchée dans Charlevoix, estime l'agente de recherche en neurosciences, Elsa Tremblay.

Mme Tremblay souligne qu’elle n’est pas surprise du diagnostic, considérant qu’il est plus difficile d’avoir le poids statistique avec des petites populations et de petits échantillons de cas. La difficulté réside aussi dans les diagnostics, dont plusieurs datent des années 2000, et dans la preuve des facteurs de risque pour lesquels les effets secondaires prennent parfois plusieurs années avant de se manifester.

Cependant, elle note qu’au pro-rata, Charlevoix-Est cumule deux fois plus de cas par 100 citoyens qu’en Estrie. Elle demeure confiante qu’une enquête épidémiologique sera déclenchée dans la région.

Elsa Tremblay répète que l’émission de J.E. et les nombreux articles du Bureau d’enquête de Québécor ont débloqué une visibilité et une conscience collective très importante pour faire avancer les choses.

En Estrie, la directrice de la santé publique a noté qu’il allait être nécessaire de se rabattre sur la science, et espère que des chercheurs poursuivent leur travail en parallèle.

Mme Tremblay, qui a dédié les 13 dernières années de sa vie à étudier la maladie au laboratoire du Dr Richard Robitaille, est d’avis que les récentes découvertes de concentration de cas devrait encourager un investissement plus important dans les recherches auxquelles elles et ses collègues participent.