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Une adaptation à pleine vitesse pour Gabriel Hardy en 2025

Écrit par Louis-André Jalbert Date : 22 déc. (11H23)
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Le député fédéral de Montmorency-Charlevoix a connu toute une année 2025. Passant de ses fonctions d’homme d’affaires à candidat pour le Parti conservateur du Canada dans la circonscription, il remporte in extremis ses élections en avril dernier devant la bloquiste Caroline Desbiens.

Depuis, le nouveau représentant de Charlevoix à Ottawa prend du galon au sein du parti. Appuyez par des vétérans tels que Pierre Paul-Hus, Gérard Deltel ou Bernard Généreux, Gabriel Hardy a eu la chance de s’exprimer à plusieurs reprises pour questionner le gouvernement Carney. Au total, l’élu a posé plus de 48 questions en chambre, en plus de déposer trois pétitions et d’effectuer cinq déclarations de député et quatre discours en chambre. Il a aussi procédé à 112 interventions en comité, lui qui siège au comité d’éthique.

Une ascension impressionnante qui colle à la personne que le député tente d’être ; travaillant, accessible, disponible. En poste depuis environ 8 mois, il ne regrette en rien son choix de se lancer en politique fédérale :

Après quelques mois dans la machine, Gabriel Hardy décrit la politique comme une partie « d’erreur ». « Une erreur coûte excessivement cher » admet-il, jugeant qu’un simple faux pas peut faire dérailler tous les bons coups d’un individu ou d’une formation en un claquement de doigts.

L’adaptation du monde des affaires au domaine politique n’est pas une mince tâche, avoue le conservateur. Contrairement à la pensée populaire, il avance toutefois que la politique fédérale était beaucoup plus rapide qu’il ne pouvait se l’imaginer. « Tu as l’impression de sprinter chaque jour pour faire avancer un escargot », dit-il :

« On a un fun exceptionnel, on a vraiment une belle équipe et on me laisse ma place. J’espère vraiment être à la hauteur des attentes », souligne-t-il.

À travers tous ces changements, Gabriel Hardy se donne le défi de conserver de saines habitudes de vie quotidiennement, malgré son horaire du temps chargé. Issu du domaine sportif, il se fait un devoir d’appliquer ce qu’il « prêche » publiquement, lui qui a placé la promotion de l’activité physique au cœur de son mandat.

PHOTO – Courtoisie Charles Bernard