Violence conjugale : une maison de 2e étape pour femmes s’installe à La Malbaie
Date : 27 nov. (5H00)
Ouverte depuis un certain temps déjà, la maison de 2e étape, dont l’adresse demeura complètement confidentielle pour assurer la protection des utilisatrices, permettra d’offrir un logement à moyen et long terme à des femmes qui souhaitent reprendre le contrôle de leur vie au moment de réintégrer la communauté.
D’un total de 6 chambres, cette résidence offrira toutes les commodités, dont un lit, l’électricité et l’internet, à un prix approximatif de 275 $ mensuel.
Comme l’explique la directrice générale Diane Néron, il ne s’agit pas ici de pallier la pénurie de logements sociaux sur le territoire, mais plutôt d’offrir une option sécuritaire à une clientèle qui demeure vulnérable :
« On retourne avec le conjoint, ce qui amène que, quelque mois plus tard, bien la femme revient ici [à La Montée]. On avait des femmes qui revenaient 3 fois, 4 fois, 5 fois », affirme Diane Néron, d’où est venue l’idée d’offrir une maison de 2e étape.
La grande différence face au centre d’hébergement de La Montée, qui compte 10 chambres, est le suivi des intervenantes auprès des femmes, considérablement réduit dans la maison de transition. Il n’en demeure pas moins que les coûts fixes pour garder les installations ouvertes à l’année sont une charge supplémentaire dont La Montée ne pourra se permettre de maintenir éternellement. Une aide financière récurrente est donc demandée au gouvernement du Québec pour assurer la pérennité de l’initiative, la seule du genre :
Comme la conjoncture économique n’est pas idéale, Diane Néron ne s’attend pas à de réponses définitives à ses demandes prochainement. Elle souligne que la députée Kariane Bourassa est au fait du dossier et espère qu’elle sera bien reçue avec l’importance qu’elle lui porte par Québec. D’ici là, La Montée demeura sur le terrain.