Vers des grèves dans les parcs nationaux de Charlevoix ?

Les discussions entourant les conditions de travail ont débloqué depuis les derniers mois, affirme Jimmy Tremblay, président régional Saguenay-Lac-Saint-Jean-Chibougamau-Charlevoix-Haute-Côte-Nord du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ). Toutefois, ce sont les conditions salariales où le bât blesse. Comme d’autres fonctionnaires du SFPQ, les membres de la SÉPAQ demandent au moins une augmentation salariale de 17,4 % sur 5 ans.

« La SÉPAQ n’a pas reçu encore un mandat clair de la part du Conseil du trésor », note M. Tremblay.

Après plus d’un an de négociations, le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec appelle les membres de la SEPAQ à appuyer des moyens de pression pour se faire entendre. Selon Jimmy Tremblay, les moyens de pression pourraient aller jusqu’à la grève illimitée dès ce printemps. « La dernière convention collective de la SÉPAQ, on a déjà été obligé d’y aller en grève. Ça ne nous fait pas peur non plus », ajoute le président régional.

La SÉPAQ semble au fait de l’insatisfaction du personnel quant aux conditions salariales. Selon Jimmy Tremblay, des primes sont offertes en été et en hiver pour assurer la rétention de main-d’œuvre.

Les membres auront jusqu’en début mars pour se prononcer sur les moyens de pression. La convention collective est échue depuis le 31 décembre 2023.

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